Il est important d’aiguiser régulièrement son couteau de cuisine. Les professionnels le font chaque semaine
mais un entretien par mois suffit largement dans le cadre d’une utilisation domestique. Néanmoins, si vous
remarquez que vos couteaux sont toujours acérés qu’avant, il n’est pas nécessaire de les aiguiser.
Il est possible de se servir d’un fusil de cuisine. C’est l’option la plus rapide et la
plus classique. Dirigez la pointe du fusil vers le bas et faites glisser votre lame de haut en bas en
exerçant une légère pression. Procédez des deux côtés de la lame en veillant à respecter un angle de 15° à
20°. Les professionnels y vont à grande vitesse (c’est l’habitude) mais vous pouvez aiguiser votre
couteau à votre rythme.
La pierre à aiguiser est déclinée en deux variantes : diamantée et naturelle. En règle
générale, elle présente deux faces. Il est important de tremper la pierre dans de l’eau durant une dizaine
de minutes avant de procéder à l’aiguisage. Cette précaution garantit l’humidité de votre outil. Replacez la
pierre sur son support après l’avoir trempée et disposez la pointe du couteau à aiguiser en diagonale en le
maintenant dans un angle de 10° à 15°. Posez vos doigts sur la lame afin de stabiliser le couteau et
effectuez des va-et-vient en maintenant la pression.
L’aiguiseur reste la manière la plus simple de conserver des couteaux bien acérés. Qu’il
soit électrique ou manuel, cet outil est doté de deux fentes. L’une se charge d’aiguiser, l’autre est pensée
pour polir la lame. Vous n’avez pas à vous soucier de l’angle à respecter.
N’oubliez pas de protéger les lames de vos couteaux. Les blocs munis de rangements séparés sont à
privilégier pour une longévité optimale.
On se dit que la planche à découper est surtout utilisée pour des raisons pratiques mais
en fait, elle est principalement importante pour préserver l’hygiène. Selon les professionnels de la santé,
son utilisation fait partie des moyens les plus efficaces pour éviter les intoxications alimentaires. Mais
une fois encore, la question du choix se pose. Les formes et les couleurs ne se discutent pas, à chacun ses
préférences. Toutefois, le matériau est à sélectionner en fonction de ses propriétés.
Selon des études menées aux Etats-Unis, le bois est un excellent choix car il est naturellement
antibactérien. Sa porosité lui permet en effet d’absorber les bactéries présentes dans les aliments.
Celles-ci disparaissent peu à peu. L’inconvénient du bois est qu’il nécessite un séchage rapide après son
nettoyage. A défaut, des moisissures risquent d’apparaître.
Souple, ce bois se veut résistant et n’use pas les lames prématurément. De plus, le bois de hêtre ne s’accroche pas aux lames. Il n’a qu’un léger inconvénient, celui d’être vulnérable à l’humidité, ce qui occasionné sa déformation ;
Il résiste mieux à l’humidité par rapport au hêtre mais les couteaux ont tendance à s’accrocher à la surface. Du coup, les lames risquent de s’émousser rapidement en cas d’utilisation intensive. L’idéal est donc d’utiliser une planche en olivier pour les découpes rapides et occasionnelles ;
Écologique et robuste, il brille par sa grande résistance à l’humidité.
Il existe également des planches à découper en plastique. Leur utilisation s’adapte aussi bien aux cuisines
domestiques qu’aux cuisines professionnelles. Il est préférable d’opter pour du
polyéthylène qui est imputrescible. Ce matériau résiste aussi aux acides.
Le verre est raffiné et contemporain. Il est parfaitement hygiénique et se nettoie très facilement.
Cependant, le verre n’est pas le matériau idéal pour assurer la longévité de vos couteaux. Il est dur, ce
qui use la lame à grande vitesse.
La planche à découper se nettoie immédiatement après utilisation. Votre liquide vaisselle habituel est tout
à fait adapté. Laissez sécher à l’air libre avant de ranger. Prenez grand soin de votre planche en bois.
Elle ne doit passer au lave-vaisselle sous aucun prétexte. Elle risquerait d’absorber une grande quantité
d’eau qui engendre sa déformation.
En outre, les spécialistes recommandent d’avoir au moins deux planches. L’une sert à la découpe des aliments
consommés crus, l’autre sert à la découpe des aliments dédiés à la cuisson. Ou alors, vous pouvez consacrer
une planche pour les viandes, une autre pour les légumes et les fruits, encore une pour les poissons et
fruits de mer…. L’objectif est de vous préserver contre les contaminations occasionnées par le contact de
différents aliments sur la même planche. Evidemment, le remplacement s’impose lorsque la planche est usée.